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vendredi 21 novembre 2014

Un peu de fluff, le récit de Arghnar. ( brouillon)

Pour faire plaisir à Malchy ( peut être cela l'attendrira t'il un peu pour notre bataille la semaine prochaine.... ) voici l'ébauche du fluff en développement de mes "beast men from outer space".

Histoire de poser l'ambiance voici un rapide brief avant le texte lui même:

Cette armée sera une force de space marines devenus malgré eux les gardiens d'un monde démon. Celui ci serait une petite lune couverte d'un immense labyrinthe, servant de coffre fort géant à un terrible artefact.
Enchaînés par l'esprit aux couloirs sans fin du dédale, les anciens défenseurs de l'empereur mutent lentement sous l'influence maléfique, devenant des hommes bêtes, gardiens sanguinaires de leurs sanctuaire et oubliant peu à peu leur humanité...
Ils errent ainsi au gré des caprices du monde démon, parcourant le warp et apparaissant sporadiquement dans l'espace réel. La lune infernale devient alors un phare psychique, attirant les convoitises et les voyageurs tel une sirène de l'antiquité. Une fois à sa surface, les intrus sont impitoyablement traqués par les gardiens des lieux en une cruelle chasse à l'homme géante.



Je suis le premier gardien et je serai le dernier veilleur.
Je me rappelle des jours d'avant.  Lorsque mes frères marchaient encore  debout au nom d'un empire aussi fier qu aveugle.
Je me rappelle de nos noms. Pas tous. Trop peux d’entre eux. De nos noms d avant la traque éternelle. Des mots d une autre vie, accompagnés de titre glorieux qui n'ont plus franchis nos lèvres depuis si longtemps.
Je me rappelle de l'heure rouge. Le temps du choix qui n en était pas un. Le moment qui figea le suivant et jeta un voile sur le précédent.
Car je suis le premier gardien et serai le dernier veilleur et ceci est l histoire de mes frères.


Premier gardien, dernier veilleur, deux titres étrangers qui me couronnent bien malgré moi  telles mes cornes. A la fois défenseur zélé et victime récalcitrante de notre malédiction.
Mais ceux qui s'adressent encore à moi m’appellent Arghnar. Ce ne fut pas toujours mon nom, ce n'est à vrai dire même pas un nom. C'est un grognement entre les lèvres,  c'est l'annonce d'une mort violente pour mes ennemis et un chuchotement respectueux  parmi mes derniers frères.  Il fut un temps ou d'autres titres  me désignaient mais ceux là seuls les veilleurs les connaissent encore et sont dignes de les cités. Car ces mots sont tous ce qu'il nous reste. Tout ce qu'il nous reste de ce que nous fumes.
Les frères qui sont aux bords de la faille me demandent souvent de leur rappeler. Lorsque son appel devient un martellement incessant dans leur esprit et que la soif de la traque tente de les aveugler ils se raccrochent aux murmures de la liste des noms de leurs camarades. Telle une sainte litanie je leur récite ces mots d'un autre âge, ces noms si étranges qui nous furent pourtant si familiers. Car lorsque le frère ne peut plus nommer son frère. Lorsque lui même s'égare pour ne laisser que le prédateur dévoué à son appel. Lorsque ses mots, nos derniers vestiges, les brides misérables de notre héritage s'envolent de son esprit, alors nous mourrons une deuxième fois.

Écoutez Arghnar. Écoutez le veilleur. Il y a une deuxième face en toute chose. Rien n'est immuable et tout s'équilibre d'une contrepartie, d'un prix à payer. L'ami peut être le plus terrible des traitres, le pouvoir de bâtir un empire peut le plonger dans les flammes. Le plus droit des chemins peut être un véritable enfer.
Vous écoutez Arghnar, mais d'autres paroles couvent au fond de votre esprit. Écoutez le lui. Le labyrinthe.
Sa voix est permanente. Il nous parle sans cesse.  parfois un simple chant séducteur et lointain, d'autres un cri primal chargé de colère pure. Il est pour nous une mère nourricière emplie de rage.
Un vent changeant chargé d'oubli. Il nous use lentement telles des statues de sable. Égrainant patiemment notre volonté, nos souvenirs, notre âme... Depuis ses premiers mots qui furent les plus cruels je n’ai vu un jour s'écouler sans l'entendre. C'est la le rôle du veilleur. Couvrir ses paroles pour que nos frères ne finissent par s'égarer...
Mais d'autres que nous l'entendent. Il les appelle. Il a faim. Écoutez Arghnar,  écoutez le gardien, il y a une deuxième face en toute chose. Il ne peut rester secret sans se dévoiler. Le terrible verrou au dessus du cœur noir ne peut rester inviolables sans se nourrir. Alors vient pour nous l'heure de la traque.

6 commentaires:

  1. Ra c'est bon ça.
    Il sort quand le premier tome de la trilogie ?

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    1. Bah je comptais faire un truc simple, un peu comme la série hh en 25 volumes et en faisant bosser les autres, on verra... Plus sérieusement ravi que ça plaise.

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  2. Vraiment top ! L'ambiance est complètement posé ;)
    Bravo !

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  3. Arrêterz je vais finir par rougir ! Mais bon si il ya des amateurs de fluff home made je vais vois utiliser en comité de relecture! Je compte développer le récit de argnhar entrecoupé de scènes plus classiques décrivant le pourquoi du comment.

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  4. C est enorme et super bien ecrit (il manque un mot dans la 4 eme phrase "moins") j ai envie de connaitre la suite enfin le prequel

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